Live Report : Arch Enemy - Garage (Saarbrucken - Allemagne)

Histoire d'avoir une autre approche du concert de la tournée du groupe, je vous propose donc un second live report.

17h, il est l'heure de partir pour l'Allemagne ! Ce qui n'est pas très loin pour moi. Environ 15min pour arriver à la salle. Mais les bouchons n'étant pas prévus... J'arrive à 18h30 devant la salle. Elle vient à peine d'ouvrir, ouf ! Je réussis donc à me mettre devant, comme à mon habitude.

Je me retrouve vite entourée d'Allemands, dont l'ambiance est bien différente de la notre. Elle est plus forte, plus brutal.
Le premier groupe arrive, sans prévenir, et commence à jouer, sans qu'on s'en rende compte. Apparemment c'est un groupe local, allemand donc. Ils n'ont pas fait long feu et sont partis comme ils sont venus, sans prévenir le public.

Les préparations pour Chtonic démarrent. Après un quart d'heure, ils arrivent et... Mais... Mais attendez... Ils sont asiatiques ! Mais des vrais en plus ! Et on m'informe donc que c'est une formation Taïwanaise que j'ai sous les yeux. Je peux pas nier, ils m'ont surpris. Je ne connaissais pas du tout, et c'était une bonne surprise. Un frontman qui sait intéresser son public, une bassiste des plus captivantes, un claviériste bien en forme... Ca donne du Chtonus pour la suite tout ça !

Intéressons nous à la suite justement, avec Warbringer, que je ne connais pas plus que ça.
Mais apparemment, le public derrière, connaissent, eux... Ca se voit aux cris, aux quelques slams que je vois, aux pogos... Bref, de la bonne ambiance tout ça. Personnellement j'ai bien aimé, sans plus. Ce sera pas mon favoris de la soirée ( Evidemment ! ).

Après cela, le grand moment est arrivé... Arch Enemy va arriver !

Je les avais déjà vus au début de leur tournée, en Juin dernier. Et j'en garde un très bon souvenir. J'espère que ce sera tout aussi bon !

Les lumières s'éteignent enfin, des images défilent sur deux écrans postés de chaques côtés en haut de la scène, de la musique arrive enfin à nos oreilles... Ca y est, ça arrive !
Je reconnais de suite le même début qu'en Juin, " Yesterday Is Dead And Gone " ! C'est déjà la folie dans le public, on hurle, on en veut !

Ils arrivent, Angela Gossow, meneuse de la formation prend son micro et hurle un bon coup. C'est le coup d'envoi, ca pousse pas mal derrière, je le sens, j'ai déjà mal à la nuque, j'ai démarré trop fort, mais on s'en moque, c'est vachement bon. Ils enchainent de suite avec " Revolution Begins ", qui est tout aussi bien joué.
On a du mal à s'arrêter, excepté dans les moments où Angela nous parle, ou bien lorsque le solo de batterie de Daniel Erlandsson se fait retentir. Un solo d'ailleurs bien joué, quoique un peu simple, mais bien efficace. Le monde s'est un peu calmé durant ce moment. Ouf !

Le groupe revient en force, avec " Under Black Flags We March ", et comme à son habitude, Angela prend le drapeau noir à l'effigie du groupe pour marcher avec sur scène.
On nous délivre ensuite un très bon " Dead Eyes See No Future ". C'est seulement lorsque je lève les yeux que je remarque que certaines parties du texte, les refrains du moins, défilent sur les images.

Nos frères suèdois se mettent ensuite à nous jouer des solos de guitare, que l'on prend plaisir à écouté, même si, comme pour le solo de batterie, ça reste simple.
Les chansons défilent ensuite, nous faisant toujours autant bouger, jusqu'à arriver à l'ultime " We Will Rise ". On l'attendait avec impatience, et on le montre bien !

Le groupe quitte maintenant la scène, ce à quoi on répond " Arch Enemy ! Arch Enemy ! Arch Enemy !! ".
Christopher Amott revient le premier, pour nous jouer un petit morceau. Ce petit moment servira d'intro à " Snow Bound ", vite enchainé par " Nemesis ".
On chante le refrain avec Angela. On ne peut pas se tromper dans les paroles il faut dire, elles étaient diffusées sur les deux écrans.
" Fields of Desolation " sera jouer en dernier, histoire de conclure avec nous. Le public bougera un peu moins sur la chanson précédente, ce qui était prévisible, mais elle reste bien efficace.

Ils nous saluent, lancent baguettes, médiators, setlist, serviettes... Et partent définitivement.
Au final, au niveau général, on a eu de la diversité, et peu importe de quel milieu on vient, chacun a pu apprécier un minimum.
Par rapport à leur ancienne prestation, à part quelques divergences au niveau de la configuration de la setlist, ils restent les mêmes. Mais on ne change pas une équipe qui gagne, pas vrai ? Je retournerais les voir une troisième fois avec plaisir !

Constatation personnelle :

Le public Allemand est toujours aussi dingue...

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