Pour nous, le départ est fixé jeudi. Au programme de la journée, verre étant interdit au camping, on transvide les bouteilles de bière dans des bidons de 5L. De quoi perdre déjà un peu de temps !
Nous sommes partis, impatients, du Megadeth pleins les oreilles, le moteur de la voiture gonflé à bloc.
Pour les premiers arrivants, mauvaise nouvelle : La mauvaise organisation des campings se fait ressentir.
Des incompréhensions entre les forces de l'ordre et les représentants réunis nous oblige à faire plusieurs aller retours entre différents sites avant de trouver le bon parking.
Ca y est, on y est enfin ! On se prépare, et on avance jusqu'à l'endroit indiqué. Après une longue marche, puis une longue attente, on reçoit nos bracelets et on peut enfin s'installer.
Une petite visite du site s'impose enfin, pour mieux se repérer pour les jours suivants, et voir ce que l'on a à nous offrir durant notre séjour.
Pour cette journée, tout est déjà prèvu. Aller assez tôt devant le site pour y entrer dans les premiers, et rester à la scène Saturn.
14h s'affiche sur les montres : Il est temps de foncer vers les scènes. 15h25 sonne, Rise To Remain ouvre le bal avec un bon accueil. De l'énergie, de la motivation, ils se donnent à fond pour nous préparer pour la suite, et c'est chose réussie !
C'est maintenant Bukowski qui entre en scène. Les premiers sur la grande scène, et de ce que l'on entend d'ici, ça remue pas mal ! Le son est très bien réglé, ce qui est grandement appréciable.
On passe ensuite à Symfonia sur la scène Saturn !
Etant fan de métal symphonique, mélodique, je le sens bien, très bien même car leur album m'a plu.
Et c'est une grande déception pour ma part... Son très mal réglé : Basses et batterie trop fortes. On ne pouvait entendre un seul son de clavier, de guitare, ni la voix (sauf lorsque la voix d'Andre Matos se dirigeait trop dans les aiguës). Dommage.
Du côté d'Apollo, de loin résonne Bring Me The Horizon. Ce genre de groupe n'est pas ma tasse de thé, loin de là. Musicalement, c'est appréciable, mais c'est avec dégoût que j'entend les rares musiques qui peuvent me plaire de ce groupe se faire massacrer vocalement.
Passons à la suite : Evergrey !
Le son est toujours mal réglé, mais beaucoup moins que sur Symfonia. Est-ce une maladie pour la scène Saturn ?
Malgré cela, ils savent y faire et j'ai pris du plaisir à les entendre.
C'est maintenant au puissant Mastodon de conquérir la foule à Apollo. Et ça bouge pas mal de leur côté. On le ressent jusqu'ici, chez nous, Saturniens. Un live puissant est mené, le son est nickel, et ça fait du bien aux oreilles !
Enfin, c'est au tour de nos amis français de chez Gojira de nous montrer ce qu'ils savent faire. Ca pousse de partout, la musique est puissante, ils se font acclamés, impossible de rester en place avec eux ! On apprend également qu'un prochain album est attendu pour bientôt (avec la tournée qui l'accompagnera, bien sûr).
Dream Theater entre en scène, mais étant impatient pour Airbourne, je ne les écoute pas et me focalise sur l'arrivée des Australiens.
Il est maintenant 22h20. Bonheur ! Airbourne arrive. Dès la première note, ça bouge dans tous les sens, le public est avec eux, ils nous livrent un show incroyable. Entre les bières claquées contre la tête de Joel pour les ouvrir et les jeter dans le public, les solos à 10m du sol sur la scène, les musiciens qui bougent de partout, les slams qui filent à vive allure, de la motivation qui se fait ressentir par chacun, rien à redire, ils ont dépassés mes attentes.
Etant K.O., je n'assiste pas à Slipknot, mais j'entend de loin qu'ils y vont fort de leur côté, accompagné d'un bel hommage à leur défunt bassiste : Paul Gray.
Il est maintenant temps d'aller dormir pour être prêt pour le lendemain, qui s'annonce être une grosse journée !
Comme pour vendredi, on se lève tôt et on part en direction du site. Déjà pas mal de personnes sont présentes, ne voulant pas manquer le Big Four de près.
Après de l'attente, de la course, et encore de l'attente, compactés devant la barrière avec le reste de nos amis métalleux, on aperçoit enfin la dernière barrière s'ouvrir.
C'est en direction de la fosse limitée devant la scène Apollo que tout le monde se dirige en courant afin de profiter au mieux du Big Four pour la suite.
Ouf ! On y est !
De l'autre côté, à 15h arrive Mass Hysteria. On l'entend d'ici, on le voit sur les écrans, ça bouge pas mal. Dommage que je veuille rester sur la Apollo, j'aurais bien aimé voir ça finalement !
A Diamond Head d'ouvrir le show de notre côté. Que dire, de ces anciens du métal, 28 ans après ?
Que du bonheur ! J'ai beaucoup apprécié. Ils ont encore du punch après tout ce temps, et ça se voit ! Après un " Am I Evil? " chanté en coeur avec le public, ils cèdent la place à Loudblast.
Déjà vu auparavant, les Lillois m'avaient séduit par leur puissance et leur énergie. Ils ont frappés encore plus fort cette fois-ci, ils se font plaisir et une bonne ambiance se fait ressentir. Décidémment, les groupes français se déchaînent par ici !
Premier groupe du Big Four à se jeter à l'eau, Anthrax nous rejoint sur la grande scène. Pour ma part, je n'ai jamais vu le Big Four, et je peux dire que de la part d'Anthrax, je ne m'attendais pas à ça ! On y retrouve un Belladonna en grande forme, à bouger partout, Frank Bello sur les devant pour nous motiver, un " Antisocial " chanté tous ensemble, une grande révélation pour ma part !
Une petite pause avec Volbeat, que je suis de loin, ne voulant pas bouger de la grande scène. Tout comme plusieurs groupes du jour précédent, Volbeat n'est pas mon " truc ", même si j'aime quelques unes de leurs musiques. Malgré cela, je peux dire que je les aurais mieux apprécié en étant plus près.
Second groupe du Big Four à faire son entrée, Slayer entre sur scène. Seconde surprise avec Anthrax pour moi. De la musique qui bouge, des pogos, des slams, un Circle Pit, un Wall of Death mythique sur " Raining Blood ", tout simplement excellent !
On calme ses mucles avec Papa Roach de l'autre côté. Etant concentré sur l'arrivée de Megadeth, je ne m'en soucie pas et laisse le public situé à la Saturn s'en occuper à ma place !
Voilà ensuite LE groupe que j'attendais par dessus tout, ceux que je rêve de voir depuis si longtemps : Le troisième groupe et avant-dernier du Big Four, Megadeth ! Un seul mot : Magique !
Mustaine à la double guitare et sa voix atypique, un Broderick toujours souriant avec des solos achevés à la perfection qui nous charge d'émotions, Ellefson qui encourageait le public, Drover sur sa batterie qui nous ammène de la puissance derrière, tout simplement énorme.
" A Tout Le Monde " chanté avec le public, une nouvelle chanson, " Public Enemy " du prochain album " 13 ", Vic Rattlehead qui passe devant nous pour nous rappeler qu'il est encore là (sur la pochette du prochain album également, peut-être ?), rien à redire : A voir et à revoir !
On se remet de nos émotions ensuite avec la douce Tarja Turunen. Seule femme du Sonisphère, elle fut très mal placé sur le Running Order. Il y avait tout de même les fans fidèles qui l'ont accompagnés et son show fut tout de même bien assuré, avec des reprises de son ancien groupe, Nightwish.
Enfin, c'est au tour du dernier groupe du Big Four, addulé par pas mal de monde, de faire son entrée : Metallica. Une grosse déception pour ma part. Je ne sais pas si cela vient du fait que j'ai assisté à Megadeth juste avant, ou que la fatigue commençait à se faire sentir, ou que je m'attendais à beaucoup plus que cela, mais après une intro qui prend aux tripes, " Hit The Lights " qui me fait bouger : Rien à signaler par la suite. Aucune émotion se faisant ressentir pour ma part, Kirk loupant ses morceaux, malgré les effets de pyrotechnie, les ballons, tant de matériel juste pour eux, je regrette les autres membres du Big Four qui m'ont beaucoup plus convaincus.
C'est vers la fin qu'une autre déception nous attend : Le moment tant attendu, du Big Four tous ensemble, se fera sans Slayer et Megadeth. Metallica sera tout de même accompagné de Diamond Head et Anthrax pour la chanson " Helpless ".
Sonne enfin la fin du show de Metallica après deux chansons ( " Damage Inc. " et " Creeping Death " ).
Il est l'heure de rentrer au camping pour dormir avant de retourner chez soi à nouveau.
Dur, le retour à la réalité !